
Dézinguons les idées reçues : les émotions n’ont pas leur place au travail
Bienvenue dans ce nouvel épisode de Dézinguons les idées reçues.
Aujourd’hui, on va s’attaquer à une phrase qu’on a tous entendue au moins une fois, souvent sur un ton sérieux, un peu sentencieux, comme s’il s’agissait d’une vérité professionnelle absolue :
« Les émotions n’ont pas leur place au travail. »
Alors. Est-ce que c’est vrai ?
Est-ce qu’on doit vraiment se transformer en robot dès qu’on passe la porte de son bureau – ou qu’on allume sa visio ?
Est-ce qu’être professionnel, c’est forcément être impassible, rationnel, neutre en toutes circonstances ?
En fait… non.
En fait, cette idée reçue, elle vient d’un vieux modèle.
Un modèle dans lequel montrer ses émotions était vu comme une faiblesse.
Comme un manque de maîtrise, un danger pour l’image, ou même une menace pour la performance collective.
Mais ce qu’on sait aujourd’hui — et ce que je vois au quotidien dans mes accompagnements — c’est que les émotions sont là, quoi qu’on fasse.
On ne peut pas les “laisser à la maison”. Elles font partie de nous.
Et quand on fait semblant qu’elles n’existent pas… elles ne disparaissent pas.
Elles se déplacent : elles deviennent des tensions internes, des blocages, des irritations, des malentendus, des pertes d’énergie, des non-dits.
Je vais être très claire :
Ce n’est pas “émotion = débordement”.
Ce n’est pas “émotion = drame”.
Accueillir ses émotions, c’est les reconnaître, les comprendre, les réguler.
Ce n’est pas tout montrer, tout dire, tout exploser.
C’est développer ce qu’on appelle l’intelligence émotionnelle.
Et l’intelligence émotionnelle, ce n’est pas un concept flou.
C’est une compétence clé pour :
- prendre de meilleures décisions,
- mieux gérer le stress,
- désamorcer les conflits,
- écouter plus finement,
- s’adapter avec justesse à des contextes mouvants.
Dans mes coachings, j’accompagne régulièrement des dirigeants, des managers, des entrepreneurs brillants…
qui se sont tellement entraînés à “tenir bon” qu’ils en ont perdu la capacité à entendre leurs propres signaux intérieurs.
Ils ne reconnaissent plus leur surcharge.
Ils repoussent leur fatigue.
Ils rationalisent tout… jusqu’à l’épuisement, ou l’explosion.
Et quand on commence à reconnecter avec leurs émotions, ce n’est pas du tout le chaos.
Au contraire.
C’est souvent un soulagement, une prise de recul, une ouverture nouvelle dans leur posture de leader.
Alors non, les émotions ne sont pas un problème.
Elles ne sont pas là pour nous fragiliser.
Elles sont là pour nous informer.
Elles nous parlent de nos besoins, de nos limites, de nos aspirations profondes.
Et quand on les écoute, quand on apprend à les accueillir avec intelligence et sans s’y noyer…
Elles deviennent un véritable levier de performance et de justesse.
Alors, la prochaine fois que vous entendrez cette fameuse phrase :
“Les émotions n’ont pas leur place au travail”,
vous pourrez répondre :
“En fait, si. Mais on apprend à les piloter.”
Merci d’avoir été là pour ce nouvel épisode de Dézinguons les idées reçues.
Parce qu’au fond, tout le monde mérite d’avoir un espace à soi pour respirer, réfléchir, évoluer. Et ce petit espace-là, il peut faire toute la différence.
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Et comme toujours : prenez soin de votre espace intérieur… il est aussi stratégique que vos tableaux Excel.
À très bientôt.
PS : n’hésitez pas à me partager votre expérience sur le sujet. J’en serais ravie !